Thieuleux Line. 2006. Biodisponibilité de l'azote en cultures bananières sur nitisol : application à la gestion de la fertilisation azotée. Pointe-à-Pitre : UAG, 140 p. Thèse de doctorat : Sciences de la vie. Option. Sciences agronomiques, biotechnologies, agro-alimentaire : Université des Antilles et de la Guyane
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Version publiée
- Français
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Titre anglais : Study of the biodisponibility of nitrogen in banana crops on nitisol: application to the management of nitrogen fertilization
Note générale : Existe aussi en cédérom
Encadrement : Ozier-Lafontaine, Harry
Résumé : La gestion actuelle de la fertilisation azotée dans les systèmes de culture bananiers intensifs aux Antilles françaises est basée sur une méthode qui tient compte du lessivage potentiel des nitrates. Cette méthode laisse des incertitudes quant à l'ajustement de doses d'engrais aux besoins en azote de la culture, et ne prend pas en compte l'apport constitué par l'azote du sol et des résidus de culture (9 tonnes de matière sèche ha-1.an-1). Nous avons mis en place des expérimentations sur 2 cycles contrastés (1er et 4ème cycle), avec une approche méthodologique permettant une analyse précise des différents termes du bilan d'azote biodisponible: absorption végétale (détermination de la courbe critique de dilution), apport d'azote issu de la minéralisation de la matière organique et de la décomposition des résidus (incubations en laboratoire et in situ) organisation de l'engrais (traçage isotopique), lessivage et ruissellement (lysimétrie et cases de ruissellement). Les résultats majeurs de la thèse montrent que: - Les quantités actuelles de fertilisants représentent plus du double des besoins de la culture bananière en premier cycle (200 kgN.ha-1an-1) et plus de 8 fois ceux des cycles suivants. - L'apport des résidus correspondant à 58 kg N.ha-1an-1 n'est pas négligeable par rapport aux besoins d'une bananeraie établie (50 kg N.ha-1an-1). - On montre de plus que 68% de l'azote issu de la décomposition des résidus sont utilisés par la culture en place pour satisfaire ses besoins. - Les pertes d'azote par lixiviation, 150 kg N.ha-1an-1 en premier cycle sont non négligeables en bananeraie établie, elles sont trois fois plus faibles. - Les résultats obtenus par traçage isotopique de l'urée 15N apportée à la floraison, montrent qu'une part importante de l'azote de l'engrais est organisée dans le sol, soit en premier cycle: 15 à 20% et pour les cycles suivants: 35 à 40%. Ces travaux apportent donc des connaissances fondamentales sur le cycle de l'azote en bananeraie jusqu'alors peu connu, et montrent, à l'instar de ce observé pour d'autres grandes cultures, que bien que la lixiviation joue un rôle important dans le devenir de l'azote biodisponible, les principaux déterminants du devenir de l'azote en bananeraie sont la dynamique d'absorption par la culture et la minéralisation des matières organiques humifiées et des résidus, qui influencent le devenir et l'efficacité de l'engrais.
Mots-clés Agrovoc : Musa, engrais, lessivage du sol, modèle, matière organique, fertilisation, azote, biodisponibilité
Classification Agris : F04 - Fertilisation
Champ stratégique Cirad : Axe 1 (2005-2013) - Intensification écologique
Auteurs et affiliations
- Thieuleux Line, UAG (GLP)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/536395/)
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