Survey on the natural resistance to decay of five hundred tropical wood species

Candelier Kévin, Gerard Jean, Thévenon Marie-France, Thibaut Bernard. 2023. Survey on the natural resistance to decay of five hundred tropical wood species. Bois et Forêts des Tropiques, 358 : 53-65.

https://doi.org/10.19182/bft2023.358.a37353

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Titre français : Enquête sur la résistance naturelle à la pourriture de cinq cents essences de bois tropicaux / Titre anglais : Revisión de la resistencia natural a la descomposición fúngica de quinientas especies madereras tropicales

Résumé : The natural durability of wood species against rot has again become a matter of interest for the uses of wood as a natural material, while the use of synthetic fungicides is being debated. In the mid-20 th century, many experimental studies were performed in Europe and North America, using different standardised protocols. More than five hundred tropical wood species were tested in France between 1955 and 1990, with a total of 9,842 wood samples tested. It would seem useful to allow free access to all the data from these tests in the interests of a more comprehensive study of the natural durability of a wide range of wood species. The great majority (68%) of all these tests used two slightly different protocols with only a change in woodblock test dimensions. Roughly half of the species were tested under one of the two protocols, and the other half under the second. In addition, certain species were tested with both protocols. The dimensions of the test blocks, the fungal strain used, and the wood type (sapwood or heartwood) all give significantly different results, but the mean mass loss due to the 4 main fungal strains is a good predictor of the wood resistance to rot. Overall, mass loss for sapwood with each protocol is 45% higher than for heartwood of the same species. There is a significant positive correlation between the rot resistance of the sapwood and the heartwood, but the decrease from heartwood to sapwood is greater in durable wood species than in non-durable ones. Heartwood rot resistance was observed to be highly variable between trees of the same species, except in those classified as “very durable” and “non-durable”. This opens up possibilities for a classification of natural rot resistance for numerous useful types of timber that are often regarded as only moderately resistant because they include a small proportion of species with poor resistance. Each protocol group included over one hundred species for which density and chemical composition data were available. Density, lignin content, and extractive content have a similar and very significant influence on the rot resistance of the wood (R² around 0.25).

Résumé (autre langue) : La durabilité naturelle des essences de bois contre la pourriture redevient un sujet d'actualité avec d'une part l'essor des utilisations du bois en tant que matériau naturel, et d'autre part le débat sur l'utilisation de fongicides synthétiques. Au milieu du 20e siècle, de nombreuses études expérimentales ont été réalisées en Europe et en Amérique du Nord, en utilisant différents protocoles standardisés. Plus de cinq cents essences de bois tropicaux - 9842 échantillons au total - ont été testées en France entre 1955 et 1990. Il semble utile de permettre un accès libre à l'ensemble des données issues de ces tests afin d'approfondir les connaissances sur la durabilité naturelle de grands panneaux de bois. La majorité (68 %) des tests a utilisé deux protocoles légèrement différents, où seules les dimensions des blocs de bois testés ont changé. Environ la moitié des essences ont été testées dans le cadre de l'un des deux protocoles, et l'autre moitié par le second. Par ailleurs, certaines essences ont été testées avec les deux protocoles. Les dimensions des blocs, la souche fongique utilisée et le type de bois (aubier ou duramen) donnent tous des résultats significativement différents, mais la perte de masse moyenne due aux 4 principales souches fongiques est un bon indicateur de la résistance du bois à la pourriture. Globalement, la perte de masse de l'aubier selon chacun des protocoles est plus élevée de 45 % que celle du duramen de la même essence. Il existe une corrélation positive significative entre la résistance à la pourriture de l'aubier et la résistance du duramen, mais la diminution du duramen par rapport à l'aubier est plus importante pour les essences de bois durables que pour les non durables. La résistance à la pourriture du duramen varie fortement entre les arbres d'une même essence, à l'exception de celles classées " très durables " et " non durables ". Cela ouvre la perspective d'une classification de la résistance naturelle à la pourriture pour de nombreux types de bois utiles, mais souvent considérés comme " modérément " résistants parce qu'ils comprennent une petite proportion d'essences peu résistantes. Les essences groupées par protocole comprenaient plus d'une centaine pour lesquelles la densité et la composition chimique étaient disponibles. La densité, la teneur en lignine et la teneur en matières extractibles ont une influence similaire et très significative sur la résistance du bois à la pourriture (R² d'environ 0,25).

Mots-clés Agrovoc : bois, composition chimique, carie du bois, bois de coeur, bois tropical, fongicide, propriété technologique, propriété physicochimique, pourriture, Champignon, bois de charpente, préservation du bois, Pinus sylvestris