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Libération et tenaille des prix cacao/intrants. Le cas du sud-ouest du Cameroun : rapport de mission, 6-10 décembre 1999

Ruf François. 1999. Libération et tenaille des prix cacao/intrants. Le cas du sud-ouest du Cameroun : rapport de mission, 6-10 décembre 1999. Montpellier : CIRAD-TERA, 38 p. N° de rapport : CIRAD-TERA N° 24-00

Rapport de mission
Texte intégral non disponible.

Résumé : Au plan de la production, l'enjeu essentiel de la cacaoculture du sud-ouest du Cameroun est le rapport entre revenus du cacao et prix des intrants, en particulier des fongicides. L'avenir du cacao dans le sud-ouest réside dans cette tenaille de revenus/prix. Au vu de données encore très provisoires et partielles, la libéralisation semble neutre, voire légèrement positive sur cette prise en tenaille, restant cependant fort critique et dangereuse pour les planteurs. Au plan de la qualité, celle des fèves à l'export ne semble pas s'être modifiée significativement depuis la libéralisation. Au plan de la mise en marché, un des premiers effets de la libéralisation est d'inciter les grands groupes internationaux importateurs à se rapprocher des foyers de production. Les grands groupes importateurs et transformateurs, réduits au nombre de trois au port de Douala, mais en très forte concurrence car en conquête de parts de marché, ont alors mieux appréhendé les marges considérables des exportateurs dans l'ancien système de caisse de stabilisation, par l'ancien réseau. L'impact ne s'est pas fait attendre. Les marges de ces exportateurs se sont considérablement réduites. Il en résulte un prix producteur élevé en pourcentage du prix FOB en 1999/2000. Les producteurs et les nouveaux exportateurs y ont gagné quelque chose aux dépens des anciens exportateurs. Ainsi se vérifierait l'hypothèse d'un marché libre et concurrentiel capable de stabiliser un prix en période de baisse du cours mondial, mieux que les caisses de stabilisation n'ont jamais su le faire. Mais en même temps le cours mondial s'est effondré. Les groupes internationaux y ont aussi récupéré une part de rente. Si le Cameroun est un producteur trop secondaire pour influencer sur le cours mondial, et au delà du surplus structurel de l'offre en 1999/2000, l'entrée de la Côte d'Ivoire dans la libéralisation en 1999/2000 explique aussi quelques pour cents de la chute du cours mondial. Il y a donc des effets antagonistes, certains fort positifs, d'autres fort négatifs de la libéralisation sur les prix au producteur.

Mots-clés Agrovoc : Theobroma cacao, moyen de production agricole, qualité, libéralisation des échanges, circuit de commercialisation, cycle économique

Mots-clés géographiques Agrovoc : Cameroun, Côte d'Ivoire

Mots-clés complémentaires : Cacao, Intrant, Filière

Classification Agris : E16 - Économie de la production
E70 - Commerce, commercialisation et distribution

Auteurs et affiliations

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/263374/)

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